Impôt sur le revenu : Ce qui change en 2023

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Les limites des 5 tranches de revenus du barème progressif de l’impôt sont revalorisées de 5,4 % pour tenir compte de l’inflation qu’a connue la France l’an dernier. 

 

Les seuils et limites traditionnellement indexés sur le barème augmentent dans la même proportion. C’est notamment le cas de la décote et des abattements accordés à certains foyers modestes, ou du plafond de déduction des pensions alimentaires versées aux enfants majeurs dans le besoin. 

 

Grâce à ces revalorisations, les contribuables ne paieront pas plus d’impôt cette année du fait de l’inflation. Mieux, ceux dont les revenus ont évolué moins vite que les prix en 2022 verront leurs impôts baisser cette année, et certains foyers modestes imposables en 2022 ne le seront plus en 2023.

 

Autre changement, à compter de cette année, tous les veufs de plus de 74 ans dont le conjoint décédé était titulaire de la carte du combattant ont droit à une demi-part supplémentaire de quotient familial. L’an dernier, seuls ceux dont le conjoint décédé avant 74 ans était titulaire de la retraite du combattant de son vivant ont pu bénéficier de l’extension de cette demi-part « ancien combattant ».

 

Par ailleurs, certains bonus fiscaux accordés aux particuliers sont en hausse cette année. C'est le cas du crédit d’impôt pour frais de garde des enfants hors du domicile est majoré de 50 %. Pour les frais payés en 2022, il atteindra au maximum 1 750 € par enfant (la moitié pour les mineurs en résidence alternée) contre 1 150 € l’année dernière. Certaines réductions d’impôt majorées en 2022 (pour les dépenses payées en 2021), comme celles attachées aux dons aux œuvres ou aux souscriptions de parts de PME, sont maintenues en 2023 (pour vos dépenses de 2022).

 

Par ailleurs, d’autres avantages qui devaient s’éteindre fin 2022, comme ceux attachés aux investissements dans les bois et forêts ou aux restaurations immobilières en loi Malraux, sont prorogés d’une ou plusieurs années. Le crédit d’impôt en faveur des systèmes de charge pour véhicules électriques en vigueur jusqu’à la fin de l’année est aussi prorogé jusqu’en 2025.